Atelier pâtisserie : le pain perdu

Recette idéale pour recycler le pain rassis de la veille. Le pain perdu a le goût nostalgique des goûters de l’enfance.

Certains plats ont un drôle de nom… Entre le croque-monsieur, le mendiant ou les langues de chats, les mets français ont parfois une désignation particulière. D’ailleurs pourquoi le pain perdu s’appelle-t-il ainsi ?

A l’origine, le pain perdu est un plat très peu coûteux.

Les usagers ont fouetté vivement les œufs avec le lait, le sucre et le sirop de vanille dans un saladier, ont coupé le pain en parts et l’ont trempé dans la mixture. Les morceaux de pain doivent s’imbiber afin qu’ils ne tombent pas en miettes mais soient bien gorgé de l’appareil.

Aussitôt imprégnés, les usagers ont déposé les morceaux de pain dans une poêle préalablement chauffée et beurrée à feu vif, afin de les saisir. Lorsque le pain est doré, retirer les morceaux de la poêle et servir immédiatement, avec du sucre glace, ou tout simplement, car le pain perdu et son fumet d’enfance se suffisent à eux-mêmes !

Voilà de quoi constituer un goûter idéal. Une recette simple qui ravira les papilles, le temps d’un goûter.